Quand vous décidez de mettre votre bien immobilier en vente, vous devez mettre en place quelques stratégies pour aboutir à cet objectif final. Qu’il s’agisse d’une résidence secondaire ou d’un investissement locatif, il faut bien suivre les étapes afin de transférer la propriété de votre patrimoine à une autre personne.
Voici comment faire pour vendre son bien immobilier entre particulier et avec un promoteur immobilier.
Vendre à un promoteur immobilier : des offres financières plus intéressantes

L’une des spécificités des ventes par le biais d’un promoteur immobilier c’est qu’il propose souvent une offre supérieure à vos attentes, ou tout du moins, égale à la somme que vous demandiez aux particuliers.
Après avoir étudié le lieu, il trouve plusieurs critères qui vont lui permettre de définir le prix de votre bien immobilier. Ici, la surface de plancher joue un rôle important disponible. Pour avoir une idée de ce qui vous attend, sachez qu’au moment où le promoteur va acquérir votre bien, il a déjà en tête ce en quoi il va le transformer. Il est capable d’estimer le profit qu’il va en tirer en faisant des calculs.
Ainsi, il va pouvoir vous faire une offre parfois très intéressante, surtout si votre maison se trouve dans la liste des biens qu’il veut absolument acheter. D’ailleurs, le fait de vendre à un promoteur (immobilier) va permettre d’augmenter la valeur de votre parcelle en double voire plus même.
En région parisienne ou dans les grandes métropoles célèbres, les valeurs peuvent être bien plus importantes.
Les contraintes de temps : un inconvénient à ne pas négliger

D’un point de vue financier, la vente d’un bien à un promoteur est très intéressante. Mais, les délais jusqu’à la signature finale sont également importants. En effet, vendre à un particulier peut se révéler coûteux en termes de temps.
La première chose à voir par rapport au promoteur, c’est le premier contrat qu’il vous fera signer. Si les délais sont aussi importants, c’est parce que le promoteur va devoir réaliser diverses études et consulter la mairie pour examiner la viabilité de son projet.
Au cas où la vente ne se ferait pas après que votre maison ait été enlevée du marché durant de longs mois, l’idéal serait que vous touchiez une somme en échange de l’immobilisation subie durant un long moment. Avant de signer le moindre contrat, vous devez demander à ce dernier tous les détails relatifs à la vente pour ne pas vous retrouver bloquer.
Vendre sa maison entre particuliers

Si vous n’êtes pas convaincu par les agences immobilières et les promoteurs immobiliers, vous pouvez aussi mettre votre offre sur un site entre particuliers. Pour éviter de fixer un prix trop élevé, commencez par vous renseigner sur les tarifs appliqués dans votre ville ou quartier. Consultez les annonces ainsi que les grilles de prix au m².
Lorsque vous rédigez votre annonce, veillez à ce qu’elle réponde aux questions que se posent les acheteurs. Elle doit comporter les éléments qui définissent votre maison, telle que la surface, l’étage, l’emplacement, le nombre de pièces, etc.
N’oubliez pas de sélectionner de belles photos et de mettre en avant les points forts de votre bien immobilier. Une fois que votre annonce est mise en ligne, soyez très réactif aux appels et aux emails. Les acheteurs ont besoin d’une réponse instantanée.
Fournir tous les documents nécessaires à la vente du bien

Peu importe la méthode que vous décidez d’employer, vous devez fournir un diagnostic technique à l’acquéreur. Votre acheteur doit être en connaissance de cause lorsqu’il va acheter votre maison.
Votre dossier doit contenir :
- La mesure de la surface.
- Le diagnostic de performance énergétique (DPE).
- Le diagnostic amiante si le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997.
- Le diagnostic plomb si la maison a été construite avant le 1er janvier 1949.
- Le diagnostic termites si la maison se situe dans une zone à risque.
- Le certificat d’état des risques naturels.
- Le diagnostic gaz si l’installation a plus de 15 ans.
- Le diagnostic électrique si l’installation électrique a plus de 15 ans.
- Le diagnostic pour assainissement non collectif pour les maisons non raccordées au tout à l’égout.
Si vous vendez un appartement en copropriété, le nombre de documents à fournir est devenu un peu compliqué avec la loi Alur. Le vendeur en question doit d’abord remettre à l’acquéreur au préalable à la signature du compromis de vente, plusieurs documents qui informent l’organisation et la situation financière de la copropriété.
Une fois que les deux parties se sont mises d’accord sur le prix et sur le moment où le logement sera libre ? Il est temps de lui faire signer un contrat de réservation. Faites signer ce compromis devant un notaire. Ce sera plus sûr. De plus, cela ne vous coûtera pas cher. Le notaire ne facture aucuns honoraires supplémentaires pour cet acte de vente. Quand le contrat est signé, une fois signé, ce professionnel pourra engager les différentes démarches administratives.